Parmi les nombreux sports à la mode, on entend souvent parler du kitesurf, particulièrement en période estivale. Alors que, pendant un certain temps, les planchistes sont restés maîtres incontestés des spots venteux, ils partagent aujourd’hui ces espaces avec les kiteurs, et ce, depuis plus d’une dizaine d’années.
D’où vient ce sport de glisse aquatique qui fait fureur, notamment chez les grands dirigeants du web de la Silicon Valley ? Comment se pratique-t-il ? Quel matériel nécessite-t-il ?
Voici quelques réponses auxquelles nous nous proposons de répondre aujourd’hui.
Origine du kitesurf
On peut presque dire que le kitesurf est une extension naturelle de la planche à voile, même si ce raccourci est un peu facile. Il faut remonter à 1985 pour entrevoir la genèse de ce sport de glisse. Les premiers modèles sont en effet le fruit d’une longue réflexion entamée à cette époque par deux bretons, les frères Legaignoux.
Planchistes de leur état et passionnés de navigation, les deux compères travaillent sur le concept d’un flotteur tracté par une aile. De retour d’un tour du monde à demi terminé, ils acquièrent la connaissance et la maîtrise du cerf-volant en Bretagne et finissent par présenter, pour la première fois en 1996, les premières wipika.
Aujourd’hui, le sport a acquis ses lettres de noblesse et parmi les gens les plus célèbres qui le pratiquent, on peut citer les fondateurs de Google, Sergeï Brin et Larry Page.
Le matériel nécessaire
Parmi les multiples avantages que présente le kitesurf par rapport à la planche à voile, on peut par exemple citer la légèreté et la facilité du transport du matériel.
En effet, trois éléments sont nécessaires à la pratique du kitesurf :
- Une aile (préférablement avec boudin gonflable)
- Un flotteur
- Un harnais
Il s’agit là d’une légère simplification, puisque pour se lancer sur l’eau, le kiter doit aussi posséder un « leash » (lien de sécurité avec la planche) et une « handle bar » qui permet d’orienter l’aile au gré du vent.
Néanmoins, une fois l’aile pliée, l’ensemble du matériel peut tenir sous le bras, ce qui facilite grandement son transport.
Se procurer du matériel de qualité nécessite un investissement. Il faut compter, normalement, plus de 1000 euros pour un pack aile + flotteur neuf. Néanmoins, il est toujours possible soit d’acheter le matériel d’occasion, soit de profiter des périodes de soldes, notamment au début de l’été.
Des revendeurs en ligne, tels que The Corner Shop, proposent des ailes ou des packs à des prix intéressant, et appliquent des tarifs de solde de façon ponctuelle. A surveiller, donc, pour ne pas avoir à dépenser des sommes astronomiques sur le matériel.
La pratique du sport
Même si le maniement de l’aile peut en effrayer plus d’un, la pratique du kitesurf reste relativement instinctive.
Il faut bien sûr passer un certain temps sur terre pour apprendre à faire décoller et atterrir son aile en toute sécurité, mais aussi à la diriger correctement dans sa « fenêtre » (l’espace où l’aile prend le vent). Il faut également bien connaître les mesures de sécurité traditionnelles, principalement liées à la mise en berne de l’aile pour ne pas se faire emporter.
Dans un second temps, et une fois que l’on que l’on sait doser la traction générée par l’aile, on peut se lancer sur l’eau. Il est conseillé de commencer avec des flotteurs qui offrent une meilleure flottaison, pour apprendre à coordonner la direction de l’aile et de la planche. Après un certain niveau atteint, les plus aventureux pourront se diriger vers des modèles dit « twin-tip » avec les bouts coupés, qui permettent plus de flexibilité lors des premiers tricks.
Vous savez maintenant tout ce qu’il faut pour commencer le kitesurf, mais n’oublions pas ce fameux dictons anglais « practice makes perfect » : c’est en pratiquant que l’on devient meilleur. Sur ce, bon ride à tous !
Et alors, quand est-ce que vous vous y mettez ?
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