Vous le savez, sur Startin’ Sport, nous aimons la nature et nous aimons aussi les activités nautiques. Avec l’aide de nos amis et partenaires de SeaZen, nous allons vous montrer qu’il est possible d’allier balade en bateau et écologie avec un tout nouveau concept.
Introduction sur l’éco-navigation
L’éco mobilité est une notion qui a émergé récemment suite aux crises pétrolières et à la prise de conscience environnementale. De nombreux constructeurs ont fait le pari de la mobilité électrique.
Dans l’industrie automobile, les constructeurs doivent faire face au problème d’autonomie et de recyclage des batteries au lithium. Hélas, le lithium est une ressource rare et limitée. Les moyens mis en jeux sont à la hauteur des défis et il ne fait pas de doute que les solutions vont émerger.
Dans l’industrie aéronautique, le challenge semble encore difficile à relever. Il aura fallu plus de 100 millions d’Euros pour que le projet Solar Impulse permette à une personne de faire le tour du monde sur un avion solaire. Pour autant le secteur est très dynamique et de nombreux projets apparaissent également.
Dans le monde nautique, et on a tendance à l’oublier tant nous y sommes familiers, la voile fait figure de bon élève et n’a plus grand chose à prouver, preuve en est avec les nombreuses destinations en voilier très à la mode.
Pour autant, certaines mers, comme la Méditerranée, souffrent de vents irréguliers ce qui fait que nombre de voiliers fonctionnent la plupart du temps au moteur ce qui limite leur bénéfice éco-navigation. Pourtant, s’il existe un moyen de locomotion qui peut faire figure de précurseur de la transition énergétique, c’est bien le bateau de plaisance.
Le concept de bateaux solaires et leur impact écologique
Par définition, un bateau de plaisance n’a pas besoin d’aller vite. Ce n’est pas un outil pour le transport mais pour le loisir. Pour certain, la plaisance permet de promener un coin de chez soi tout en découvrant la côte depuis la mer, en toute tranquillité. Nous allons parler de promenade en mer à condition d’aller au moins à la vitesse d’un randonneur. Cela tombe bien, la consommation d’énergie étant exponentielle avec la vitesse, un bateau tranquille a un besoin énergétique forcément moindre.
Grâce aux progrès réalisés en motorisation électrique marine, l’éco-navigation trouve donc naturellement sa place dans le paysage de la plaisance du XXIème siècle.
Nous trouvons plusieurs niveaux de bateaux éco-navigant. Il y a tout d’abord le bateau hybride. C’est un premier pas en avant qui minimise la consommation des moteurs.
Puis vient le bateau 100% électrique, qui résout définitivement le problème du CO2 mais qui est forcément limité par l’autonomie de ses batteries. Ce bateau est fréquent sur les lacs et rivières du fait de l’interdiction progressive des bateaux thermiques.
Puis viennent les bateaux électriques équipés de panneau(x) photovoltaïque(s). En fonction du programme de navigation il n’est pas forcément nécessaire de couvrir totalement le bateau du panneaux photovoltaïques. Il suffit de prévoir des pauses au mouillage pour recharger et repartir au port ensuite.
Nous pouvons parler de bateaux solaires lorsque l’adéquation entre le programme de navigation et la conception du bateau permet de naviguer sur une période d’exploitation sans avoir recours au secteur pour recharger les batteries. De plus, l’autonomie solaire apporte une sécurité en mer autrement plus importante qu’un bateau simplement équipé d’un parc de batteries.
La solution idéale pour tous avec les bateaux sans permis
L’autre avantage du bateau solaire vient du fait qu’il a une excellente efficience énergétique. Ainsi alors qu’il faut un moteur puissant pour transporter huit personnes en thermique, il devient possible de le faire en solaire avec une puissance inférieure à 6 CV.
Il n’est donc pas nécessaire d’avoir son permis bateau pour naviguer sur des bateaux solaires de grande capacité. Bien entendu, sans permis ne signifie pas sans une formation minimum. La plaisance solaire est très proche de la plaisance à voile, mais en beaucoup plus simple.
De plus, certaines zones de navigation en Méditerranée sont très faciles d’accès et permettent de naviguer en sécurité après environ une heure de formation selon le profil du plaisancier.
C’est ainsi que la Côte d’Azur est en passe de devenir le berceau mondial de la plaisance solaire. La solution la plus ambitieuse se situe à Beaulieu-sur-Mer, entre Nice et Monaco. Une jeune start-up, SeaZen, a relevé le pari de proposer un catamaran 100% solaire de constructeur.
Le choix du bateau s’est arrêté sur le Suncy19, un agréable salon flottant de 12m2 déjà produit en 10 exemplaires. Grâce à SeaZen, le bateau est accessible sans permis jusqu’à 8 personnes et pour un cout raisonnable.
En fait, il est difficile de comparer le cout de l’éco-navigation avec la plaisance traditionnelle. C’est une autre manière de naviguer, zen et respectueuse de l’environnement, sans odeur, sans bruit, et sans cout de carburant. SeaZen propose des promenades en bateau solaire pour l’initiation.
Pour les heureux promeneurs souhaitant devenir plaisanciers solaires, ils pourront par la suite devenir membre du Boat Club. Un accompagnement formation en 4 niveaux leur permet d’adapter le programme de navigation à leur niveau.
Le Boat Club correspond bien aux nouveaux usages car il permet de bénéficier des avantages de la propriété de bateau sans en subir les inconvénients. Le formule avec abonnement est bien répandue aux États-Unis. Depuis quelques mois de nombreuses offres émergent en France. SeaZen se distingue par sa formule sans et avec son offre de bateau solaire.
Vous voilà bien briefés sur la navigation écologique et la plaisance solaire en France.
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