La culture populaire ne fait pas forcément de la pêche une activité trépidante. En France, en particulier, l’image du pêcheur endormi au bord de l’eau est restée tenace dans l’imagination collective.
Pourtant, il existe une pratique sportive de la pêche très dynamique dans l’hexagone, sur toutes les disciplines existantes. Car oui, il existe différentes disciplines et façons de pratiquer la pêche, selon les proies ciblées, les lieux ou le matériel.
Retour sur la pratique sportive de la pêche en France et ses multiples déclinaisons.
Le concept de pêche sportive
Contrairement à une pêche de consommation, la pêche sportive consiste à pratiquer pour le simple plaisir de l’acte. L’objectif, lors d’évènements encadrés ou non, est souvent d’obtenir la plus belle prise, ou de prendre le plus de prises en un temps limité.
Ces prises sont souvent relâchées en vie, dans le cadre du « No kill » qui consiste à épargner les proies obtenues. Il s’agit d’une bonne illustration de l’esprit sportif qui anime les pêcheurs : c’est une façon de considérer le poisson non pas comme une proie mais comme un adversaire.
Il existe deux grandes familles de techniques de pêche sportive : la pêche en eau douce et la pêche en mer que nous allons vous détailler ici.
La pêche en eau douce
Comme son nom l’indique, elle se pratique dans des eaux non salées telles que des rivières, des fleuves ou des plans d’eau comme des lacs ou des étangs.
Plusieurs techniques différentes sont possibles lorsque l’on pêche en eau douce :
La pêche au posé
Elle consiste à « poser » l’appat au fond de l’eau, avec un bas de ligne lesté et une mécanique de contrepoids pour voir si le poisson mord à l’hameçon. Certains pêcheurs de carpes utilisent même des systèmes de détecteur. D’autres se fient au mouvement du bout de canne.
La pêche au coup
La pêche au coup fonctionne avec une amorce : une préparation à base de graines et de farines est lancée à l’endroit où l’on veut pêcher. Cela attire les proies qui sont relevées grâce à une ligne flottante (un bouchon relié à un plomb, un hameçon et un appât).
C’est cette pratique qui fait l’objet de plus grands rassemblements compétitifs, et les français y sont plutôt forts!
La pêche au toc
Elle se pratique dans les cours d’eau, préférablement en montagne. Les pêcheurs utilisent des appâts qui proviennent des alentours des lieux de pêche et utilisent souvent des cannes à l’anglaise. Le terme « toc » provient du bruit qui est produit lorsque le poisson gobe l’appât.
La pêche à la mouche
Elle consiste à utiliser des cannes un peu spéciales (dont vous pouvez voir des exemples sur easyfly.com), avec le moulinet situé en dessous de la main du pêcheur, ce dernier utilise un frein qui permet de bloquer la ligne (la « soie »). La mouche n’est pas vivante : il s’agit d’un montage réalisé à la main ou bien elle est achetée préfabriquée, avec des résultats plus ou moins artistiques.
La pêche en mer
Le Surfcasting
Cette technique consiste à pêcher au bord de la mer dans des conditions de vague. Le pêcheur entre dans l’eau jusqu’à la taille, avec une combinaison étanche et lance sa ligne. Cette dernière ira chercher le fond grâce aux plombs. Les appâts privilégiés sont les coquillages et crustacés locaux et les résultats les meilleurs sont obtenus la nuit, au levé mais aussi au couché du soleil.
La pêche à la traine
Cette dernière consiste à faire trainer des appâts vifs ou des leurres derrière un bateau. Les pêcheurs utilisent habituellement un radar pour sonder les fonds les plus adaptés. C’est dans ce contexte, entre autre, que les plus grosses prises sont levées.
Après tout cela, si l’envie de découvrir la pêche en mer vous tente, pourquoi ne pas tenter la pêche au gros ? En quelques clics, vous y êtes.
Il existe BEAUCOUP d’autres techniques de pêche, plus ou moins intéressantes, mais nous vous avons exposé les plus connues. Il ne vous reste plus qu’à enfiler vos « waders » et à vous lancer !
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